La Roche-Bernard, petite cité de caractère

Mardi 15 mai 2018

Organisateurs : Anne-Marie & Jean-Pierre, Marie-Françoise & Rémy

Nb de participants : 15

1 invitée : Stéphanie

Absents : Dany et Christian, Armelle, Martine, Brigitte, Anne.

La Roche-Bernard

&

ses environs

10h, sur le parking du quai St-Antoine.

Chouette, pas de nuages menaçants. Après avoir bravé les bouchons de sortie de Nantes pour certains, et un accueil chaleureux autour d'une tasse de thé, c'est donc d'un pas allègre que nous suivons nos guides pour découvrir cette "petite cité de caractère" !

Voilà le soleil, on s'équipe !

Le tracteur de Rémy...

A-Marie fait remarquer que, déjà, le port est naturellement bien situé dans cette "ria" de la Vilaine qui abrite les bateaux avec un accès proche de la mer, ce qui a valu à La Roche-Bd, très tôt, une vocation maritime et commerciale.

Par la route de Guérande, qui domine le port, nous atteignons le sommet de l'éperon rocheux où trônent 2 énormes canons sur leur chariot datant de la Bataille des Cardinaux (novembre 1759).
Pour en savoir plus, se reporter au lien : http://www.infobretagne.com/bataille-belleile-cardinaux.htm ou sur wikipedia.

C'est là-bas, nous montre Nicole, que la bataille s'est déroulée !

De rue en ruelle, nous déambulons au gré des épisodes de l'histoire de La Roche-B. Nous passons devant la Maison du Cardinal, impressionnante, qui traduit la puissance de la famille de Coligny, acquise à la cause protestante.

L'édifice, du XVIe, aux frontons à coquilles, au blason énigmatique, découvre côté jardin une tour en cours de rénovation.

Plus loin, la chapelle Notre-Dame, premier lieu de culte construit ici au XIe, devient protestant au XVIe par François de Coligny, puis, devenu trop petit, est transféré dans un temple, le Dôme de l'hôpital. Celui-ci, détruit au XVIIe par le duc de Chevreuse, est remplacé par l'église Saint-Michel.

A gauche, encadrement gothique d'un ancien vitrail. A droite, une des venelles pleines de charme...

Notre balade nous conduit vers une place où se dresse l'hôtel de ville, édifié au XVIe, appelé"la maison du canon", en raison du canon issu de l'Inflexible, navire échoué lors de la Bataille des Cardinaux. 

L'hôtel de ville. Mais... que cherches-tu, Rémy ? (en bas, à gauche)

Sur cette place du Bouffay, se trouvaient les Halles,"la Cohue du Baron",  aujourd'hui disparues.

Ici, toujours en activité, se tient l'Auberge des Deux Magots (des singes), comme le montre l'enseigne.

De là, nous gagnons la rue de la Saulnerie qui nous conduit au quartier artisanal par un dédale de ruelles où se nichent des boutiques de bijoux de verre, de poterie, de photographies, de sculptures de métal...

Nos pas nous mènent devant le château des Basses Fosses qui abrite aujourd'hui le musée de la Vilaine maritime, bâtiment aux allures de forteresse côté port avec ses 5 niveaux, dont 2 seulement apparaissent côté rue.

Les petites rues révèlent tout leur charme...

Quelques enseignes typiques...

Les 12 coups de midi nous rappellent l'heure du déjeuner.

Retour vers le port et les voitures !

Ravis de cette découverte riche en patrimoine chargé d'histoire, nous reprenons les voitures pour nous rendre sur les lieux du pique-nique, au bord de la Vilaine, une fois franchi le barrage d'Arzal (construit de 1965 à 1970, il permet des éclusages quotidiens entre laVilaine et la mer).

Nous avons le plaisir de pique-niquer au bord de la Vilaine, au lieu-dit Vieille-Roche, ancien village lié à l'économie fluviale avec sa maison des Douanes, son ancienne auberge et ses riches demeures.

Anne-Marie nous raconte l'histoire de ce lieu...

Notre balade des "Coteaux de la Vilaine" débute par la traversée de ce village où se regroupent de magnifiques bâtiments de pierre, et leurs accessoires :  étrange "boîte aux lettres", four à pain, créneau...

La balade, bucolique, se poursuit dans un chemin ombragé, entre champs et prairies, parfois boueux, pour atteindre le village de Lantiern, étape importante sur le chemin de St-Jacques de Compostelle, haut lieu de spiritualité, de commerce et de pouvoir, comme en témoigne son riche patrimoine.
Sa chapelle St-Jean-Baptiste, fondée par les Templiers au XIIe, révèle 8 autels pour accueillir les pèlerins qui s'y pressaient.

On remarque aussi de nombreuses maisons de notables du XVIe et XVIIe, ainsi que la maison de la Sénéchaussée, centre administratif et de justice, aujourd'hui reconvertie en maison d'hôtes où la propriétaire nous décrit les étapes de la rénovation.

La maison de la Sénéchaussée, côté rue et côté cour.

Après cette escapade dans l'histoire de Lantiern, nous reprenons la route vers Arzal où nous prenons le pot de l'Amitié en remerciant chaleureusement nos organisateurs pour cette belle et intéressante balade !

Le joli site de La Roche-Bernard !

Rendez-vous

pour notre week-end du 1er au 4 juin

à Fouras & ses environs

par Marie-Thérèse, Martine & Armelle