J o y e u s e s f ê t e s !
jeudi 29 décembre 2016
mardi 15 novembre 2016
Assemblée Générale - Samedi 12 novembre 2016
Organisateurs : Dany & Christian Gueguen
Présents à l'Assemblée générale : 18
Pouvoir : 1
Assemblée générale
2016
11h30. Par une météo pluvieuse, c'est à l'Auberge des Brigands, à La Boissière-du-Doré, que les Ampouliens se retrouvent pour tenir l'Assemblée générale annuelle où Anne-Marie et Jean-Pierre nous rejoignent après le déjeuner.
Le restaurant nous installe dans une petite salle où nous déjeunons et ensuite nous réunir pour l'Assemblée.
Les Ampouliens et Dany, derrière l'objectif ! |
Après un verre de Malvoisie en apéritif, offert par Michèle et Pierrette pour leur anniversaire, après un menu savoureux et copieux (terrine de lapin du "braconnier", merlu au beurre blanc ou échine de porc, au beurre blanc aussi - eh oui !, une glace ou une tarte), nous nous installons pour la réunion.
La séance ouvre à 14h30. Une page se tourne, plusieurs mandats parviennent à échéance.
Un peu ému, Christian nous livre qu'il quitte son rôle de président "sur un petit nuage", satisfait de la bonne ambiance qui règne aujourd'hui au sein du groupe.
On applaudit !
Après le rapport moral par Christian, le bilan des sorties par Pierrette, le bilan financier par Nicole, nous procédons à l'élection des personnes au nouveau bureau, ainsi constitué :
Présidente : Marie-Thérèse
Vice-président : René
Trésorière : Michèle Boutin
3 membres sont élus : Chantal, Jean et Michelle Tanniou.
La nouvelle présidente, Marie-Thérèse, nous fait part de ses intentions de développer la Sainte-Ampoule dans cette même bonne ambiance.
On applaudit !
Vient le moment de remplir le calendrier des sorties pour 2017. Chacun-e y va de ses bonnes idées et le programme est établi rapidement. Chantal et Nicole Cola nous soumettent un projet pour le week-end de juin, ce que nous adoptons.
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 16h.
&&&
Joyeuses fêtes de fin d'année !
&
Rendez-vous Samedi 7 janvier 2017
pour la galette des Rois (et des Reines)
avec Anne-Marie et Nicole Cola
jeudi 27 octobre 2016
Balade au fil de la Loire, rive gauche
Dimanche 16 octobre 2016
Un peu d'histoire
Continuons sur le boulevard Dumesnildot, vers la gare en direction de l'église Saint-Louis, curiosité architecturale de la région.
Organisateurs : Dany & Christian Gueguen,
participation de Jean Moreau pour les repérages
9 participants
Sous le signe de l'eau,
boucle aqua-campagnarde de 6km autour du Migron
Rendez-vous est fixé à 10h près du camping municipal de Frossay, mais les aléas mécaniques, météorologiques et d'orientation font que la balade démarre avec un léger retard, mais toujours dans la bonne humeur !
Les 9 Ampouliens présents ce matin-là sont bien décidés à découvrir le site du Migron, situé sur le canal de la Martinière. Bien que les lieux soient vraiment magnifiques, les pluies intermittentes nous conduisent à écourter la balade du matin. Cependant, au milieu d'une végétation aux belles couleurs d'automne, nous avons pu observer bon nombre d'oiseaux aquatiques dont de très nombreuses foulques et quelques mouettes, canards colverts, grèbes et cormorans.
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Que d'eau, que d'eau ! |
Un peu d'histoire
Le canal de la Martinière, long d'environ 15 km entre Le Pellerin et Frossay, s'éloigne de 6km au maximum du lit de la Loire.
L'ingénieur Adolphe Radiguel propose en 1861 le projet de creusement d'un canal latéral à la Loire, afin de permettre aux navires de gros tonnage de rallier directement Nantes et de redynamiser son port car, à cette époque, les navires importants déchargeaient leur cargaison à Paimbœuf, et seules des barges pouvaient filer jusqu'à Nantes. L'idée suit son chemin et, en 1882, les travaux débutent.
Les travaux durent 10 ans, et une partie du matériel de construction provient du canal de Suez.
Le système d'écluse comprend 3 ouvrages majeurs qui sont : la Martinière à l'est, le Carnet à l'ouest, et les Champs Neufs à mi-chemin.
Notre balade de ce jour nous permet de visiter l'ouvrage du Carnet qui est aujourd'hui un ensemble de portes automatiques de régulation du niveau.
Le canal connaît sa pointe de trafic maritime jusqu'en 1913, puis ne sera utilisé que par la batellerie. Et devient cimetière de nombreux 3 et 4 mâts entre 1921 et 1927.
Occupé par les Allemands durant la seconde guerre mondiale, il est ensuite requis par les Américains de 1957 à 1967 pour y stocker du matériel de l'OTAN. Après cette période, le canal devient et demeure l'outil de régulation hydraulique du Pays de Retz.
De nos jours, le canal est devenu uniquement un lieu de loisirs : nous apercevons des rameurs, des pêcheurs à la ligne, et des randonneurs. Le circuit Vélocéan qui le longe apporte un peu d'animation à Frossay et Paimbœuf.
Anne-Marie et Jean-Pierre nous rejoignent pour la balade de l'après-midi à la découverte de Paimbœuf. Pour nous abriter des intempéries, nous pique-niquons sous la verrière de Quai Vert - équipements et espace vert dédiés aux loisirs et activités de pleine nature et de sensibilisation à l'environnement - et bien sûr, il n'est pas tombé une seule goutte pendant le repas !
Balade-découverte à Paimbœuf
Changement de décor !
Les voitures nous conduisent sur le parking de l'Office de Tourisme de Paimbœuf. De là, nous démarrons un circuit pour découvrir les sites remarquables du bourg. En direction de l'est, à 500m en longeant la Loire, nous parvenons au premier d'entre eux, des vestiges du port que fut autrefois Paimbœuf : tout d'abord une forme de radoub de 70m de long qui servait au carénage des navires, puis un curieux quai bombé en forme de fer à cheval qui servait au lancement des navires construits par les chantiers navals.
Pour en savoir plus, vous pouvez suivre ce lien et voir quelques belles photos qui vous rappelleront de bons souvenirs :
Deuxième site 500m plus loin, le jardin étoilé du japonais Kinya Maruyama, symbole de la constellation de la Grande Ourse. Il est dit que des enfants participèrent à la construction de cette surprenante œuvre d'art réalisée dans le cadre de la manifestation culturelle Estuaire 2007.
Aïe, la pluie revient...
Qu'à cela ne tienne, le courage des Ampouliens l'emporte et la balade se poursuit vers des habitations de la cité ouvrière, conçue par Pierre Chevry pour édifier un grand nombre de maisons. Hélas, la deuxième guerre mondiale a stoppé net l'essor de l'usine Kuhlmann.
Continuons sur le boulevard Dumesnildot, vers la gare en direction de l'église Saint-Louis, curiosité architecturale de la région.
En effet, après 1870, les Parisiens ayant fait le vœu de construire une cathédrale à Montmartre à Paris, un concours eut lieu. Le premier prix fut remporté pour le Sacré-Cœur, le quatrième fut décerné aux frères Douillard, architectes nantais qui concrétisèrent leur projet à Paimbœuf !
Eglise en forme de croix grecque avec une coupole byzantine au centre, elle offre au regard un autel baroque qui provient de l'abbaye cistercienne de Buzay, et dans l'abside, une fresque représentant la mort de Saint-Louis sur la plage de Tunis.
Après cette visite, nous voulons nous rendre à la Pierre à l'Œil, mais un énorme grain sombre bouche l'estuaire du côté de Saint-Brévin, qui nous dissuade de poursuivre notre balade. Retour vers les voitures pour remonter les quais Eole, Boulay-Paty et Sadi-Carnot en admirant le bâtiment de l'Hôtel-de-Ville et les façades colorées des maisons devenues bien moins austères ! Sur la place de l'Hôtel-de-Ville sont exposés les canons du Juste - récupérés en 1973, en draguant la Loire -, bateau lancé en 1725, et qui participa à la guerre des Cardinaux.
Cette fois, le ciel nous tombe sur la tête, et c'est au pas de course sous une pluie battante que nous finissons la balade. Pourrons-nous siroter le verre de l'Amitié à l'abri dans cette crêperie ? Eh non, elle n'ouvre qu'à 19h !
Bien capelé dans son ciré, chacun se dit au revoir, et à bientôt pour l'Assemblée Générale.
Texte de Christian Gueguen, qui nous livre quelques informations complémentaires sur Paimbœuf.
Paimbœuf, commune de 2km2, ce qui en fait une des plus petites de France, compte actuellement 3.200 habitants. Elle fut très importante sous Colbert, alors que Saint-Nazaire n'était qu'un petit village de pêcheurs.
En 1789, Paimbœuf comptait 10.000 habitants et fut dotée d'une gare en 1876. Elle abritait aussi une important scierie (arrivée des bois exotiques).
Le déclin arrive au milieu du XIXe siècle, quand les Ecossais se mettent à construire des bateaux en fer sur la rive nord, qui est draguée et creusée pour créer un bassin à flot. Enfin, quand le chemin de fer arrive par la prolongation de la ligne Paris-Nantes, c'est Saint-Nazaire qui prend définitivement l'ascendant sur Paimbœuf.
Rendez-vous samedi 12 novembre
pour l'Assemblée Générale
Balade et lieu à préciser par Dany & Christian
Les informations vous parviendront en temps utile.
A bientôt !
mardi 20 septembre 2016
Le Croisic : rentrée des Ampouliens !
Dimanche 18 septembre 2016
Organisateurs : Michèle Boutin & Nicole Cottreau
17 participants. AM & JP Warnier sont absents
Entre terre & mer : les boucles du Croisic
Rendez-vous est pris à 10h pour notre rentrée ampoulienne sur le parking "La Vigie romaine", sur la côte, bien gardé par des rondins...
Un accueil chaleureux et gourmand fête nos retrouvailles, autour du café ou thé, accompagnés de délicieux gâteaux au chocolat ou au citron !
C'est épatant ! Les 2 circuits que nous proposent Michèle et Nicole partent de ce parking, point de ralliement.
La boucle du matin : Les Landes du Gouverneur, 6,35 km
La boucle du matin : Les Landes du Gouverneur, 6,35 km
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Nous sommes tout ouïe ! |
La balade suit le littoral jusqu'au Fort qui marque l'extrémité ouest de la presqu'île. Ancien bastion du XVIe fortifié au XVIIIe par le Duc d'Aiguillon alors gouverneur de Bretagne, puis enjolivé vers 1890 en style néogothique par l'artiste M. de la Rochette, le Fort est, aujourd'hui, un hôtel haut de gamme.
Peu après, nous bifurquons pour nous
engouffrer sur d'anciennes garennes défrichées fin XVIIIe, terres du
domaine royal. De traverses en chemins creux bordés d'ajoncs, nous découvrons des bâtisses nichées au cœur de la lande : Port aux Rocs, la ferme du Paradis et son four à pain, tout en longeant le golf !
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La ferme du Paradis |
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La "douanière" Martine ! |
Le vert pétant du golf |
En liseré des quartiers résidentiels, une croix surmonte une niche double face, la Croix des Douaniers, où ceux-ci s'abritaient de la pluie !
Le chemin nous mène au parc de Penn Avel (du breton : cap et vent) entièrement planté fin XIXe de chênes verts par la famille Levesque-Panneton sur 9 ha, puis racheté en 1979 par le Conservatoire du Littoral. Désormais ouvert au public, c'est un hâvre de paix et de verdure, où l'Ecole Centrale de Nantes s'est établie dans l'ancienne villa pour procéder à des travaux de recherche sur les énergies renouvelables mer et vent.
En plein bois, un moulin se dresse devant nous : le moulin de la Providence ! Récemment restauré, équipé de voiles, il est le dernier en place au Croisic et se visite pendant l'été.
Sur le parcours, le menhir de la Pierre Longue donne des ailes à Christian !
La boucle est bouclée, nous retrouvons voitures et glacières pour le pique-nique.
Mais avant, voici que Nicole Cola, Armelle et Christian s'activent pour nous offrir un apéro d'anniversaire ! En chanson, bien sûr, rythmée par notre chef d'orchestre attitré !
La boucle de l'après-midi : Du Sel aux Vignes, 3,8 km
Une fois rassasiés, tandis que certains préfèrent buller près de la mer, les plus vaillants entreprennent une balade digestive, vers le nord de la presqu'île cette fois, là où d'anciens marais salants voisinaient quelques vignes donnant un cru de faible qualité... Un agréable circuit de chemins creux en pleine nature !
N.B. Petite anecdote avant de quitter la côte pour rejoindre le port du Croisic.
En traversant le parc de Penn Avel, nous remarquons au sol une plaque de bronze qui nous intrigue...
On découvre le secret de l'énigme sur internet. Voici la petite histoire :
Il était une fois Claude Cistac et son complice Alfred Gadeceau, réalisateurs du cadran solaire situé sur le mont Lenigo (sur le port Croisic), qui rêvaient de matérialiser le méridien du Croisic. Ce fut chose faite par une douzaine de plots en fonderie désormais scellés sur le sol croisicais selon un axe nord-sud permettant aux promeneurs et curieux d'emprunter le chemin qui relie les deux extrémités de la presqu'île.
Cette initiative fait suite à l'œuvre entreprise depuis plusieurs années par ces deux férus de géodésie, après le cadran solaire conçu et réalisé il y a quelques années, et le canon méridien qui tonne à midi pile chaque année en été. Ces plots méridiens destinés à vulgariser une démarche scientifique
auprès du grand public, symbolisent le méridien croisicais situé sur le plan géodésique à 2°31' à l'ouest de celui de Greenwich, la référence de notre fuseau horaire. Son heure solaire est donc en retard de 10 mn !
Vous en saurez plus sur le site entre autres :*
http://hippocampeinfo2.over-blog.com/article-le-meridien-du-croisic-72976854.html


Satisfaits de cette belle journée ensoleillée, riche en découvertes, nous prenons le pot de l'amitié au Café de la Mairie !
Petite halte et... exposition de mollets bronzés ! |
En plein bois, un moulin se dresse devant nous : le moulin de la Providence ! Récemment restauré, équipé de voiles, il est le dernier en place au Croisic et se visite pendant l'été.
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Superbe toiture |
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Belle restauration |
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Michèle nous raconte l'histoire du moulin... |
Au bout du parc, nous rejoignons la côte sous le soleil ! Une jolie crique retient notre attention : la plage du Sable Menu, ainsi nommée pour son sable très fin, et prisée pour les premiers bains de mer au XIXe.
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Œuvre de Ferdinand du Puigaudeau, 1914 |
Ho hisse !... |
Sur le parcours, le menhir de la Pierre Longue donne des ailes à Christian !
La boucle est bouclée, nous retrouvons voitures et glacières pour le pique-nique.
Mais avant, voici que Nicole Cola, Armelle et Christian s'activent pour nous offrir un apéro d'anniversaire ! En chanson, bien sûr, rythmée par notre chef d'orchestre attitré !
La boucle de l'après-midi : Du Sel aux Vignes, 3,8 km
Une fois rassasiés, tandis que certains préfèrent buller près de la mer, les plus vaillants entreprennent une balade digestive, vers le nord de la presqu'île cette fois, là où d'anciens marais salants voisinaient quelques vignes donnant un cru de faible qualité... Un agréable circuit de chemins creux en pleine nature !
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Un peu de lecture ? |
En traversant le parc de Penn Avel, nous remarquons au sol une plaque de bronze qui nous intrigue...
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On y lit méridien, cadran solaire, on y voit N & S |
Il était une fois Claude Cistac et son complice Alfred Gadeceau, réalisateurs du cadran solaire situé sur le mont Lenigo (sur le port Croisic), qui rêvaient de matérialiser le méridien du Croisic. Ce fut chose faite par une douzaine de plots en fonderie désormais scellés sur le sol croisicais selon un axe nord-sud permettant aux promeneurs et curieux d'emprunter le chemin qui relie les deux extrémités de la presqu'île.
Cette initiative fait suite à l'œuvre entreprise depuis plusieurs années par ces deux férus de géodésie, après le cadran solaire conçu et réalisé il y a quelques années, et le canon méridien qui tonne à midi pile chaque année en été. Ces plots méridiens destinés à vulgariser une démarche scientifique
auprès du grand public, symbolisent le méridien croisicais situé sur le plan géodésique à 2°31' à l'ouest de celui de Greenwich, la référence de notre fuseau horaire. Son heure solaire est donc en retard de 10 mn !
Vous en saurez plus sur le site entre autres :*
http://hippocampeinfo2.over-blog.com/article-le-meridien-du-croisic-72976854.html
Décidément, cette presqu'île est pleine de ressources ! Nous n'en avons pas fini puisque, dans l'ancienne criée du port se tient une magnifique exposition des œuvres de Jean Fréour (1919-2010). On ne peut qu'admirer ses sculptures pleines de grâce et de pureté...
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Jean Fréour |


Satisfaits de cette belle journée ensoleillée, riche en découvertes, nous prenons le pot de l'amitié au Café de la Mairie !
Rendez-vous le dimanche 16 octobre
pour une balade au sud de l'estuaire, par Dany & Christian !
Nicole & René, Michèle B. et Pierrette seront absents.
*En annexe ci-après, un document tout à fait intéressant que Guy nous communique sur le méridien de Greenwich et le méridien de Berlin. Si vous avez du mal à le lire, ce document est à votre disposition !dimanche 3 juillet 2016
L'ÎLE d'YEU
Du vendredi 10 juin au lundi 13 juin 2016
Mer calme, confort et vitesse, le temps de prendre quelques clichés et...
...et hop ! 30 mn plus tard, nous pénétrons dans le port de Port-Joinville !
Ravis de prendre possession des lieux, nous nous installons dans la grande maison de La Touline, rue de l'Argenterie, à deux pas de toutes les commodités. La maison est spacieuse, les chambres claires et confortables, la salle à manger conçue pour recevoir de grandes tablées, et la cuisine entièrement équipée !
A peine les valises posées, nous repartons à pied pour notre 1er rendez-vous du séjour : le phare des Mariés où nous attend un copain de Jean, René Bernard. Celui-ci nous ouvre exceptionnellement les portes de ce phare aujourd'hui réservé au Club des plaisanciers et qui ne se visite que lors des Journées du Patrimoine.
Construit en 1846, situé rue des Mariés (ainsi nommée par le passage des mariés allant de la mairie à l'église), c'est un phare intérieur qui forme avec les phares extérieurs (ceux du port) un alignement qui marque l'entrée du port.
Une fois franchie la petite porte qui mène au sommet du phare, une vue à 360° s'offre à nous !
Après cette mise en bouche maritime, c'est bien sûr autour de la table et d'un verre que nous nous retrouvons joyeusement pour fêter notre arrivée et les anniversaires de Guy et René !

Une fois les choses calées ensemble pour notre organisation collective, style "Qui ira chercher du pain frais le matin ?", "Qui voudra bien s'occuper des boissons ?", etc, point de trêve pour les Ampouliens !
Sous un ciel maussade mais le pied alerte, nous partons en haut de la colline visiter la Citadelle ou Fort de la Pierre-Levée.
La Pierre-Levée ? A cet endroit où fut construit cette fortification du XIXe siècle selon une architecture militaire composée d'un quadrilatère et de 4 bastions, un menhir haut de plus de 7 mètres se dressait sur la colline, couronnée d'un alignement mégalithique et d'un dolmen... Rasés pour y construire le fort, le grand menhir fut placé sur le port et mis en pièces par la population pour édifier leurs habitations.
Lorsque nous arrivons, une impression d'austérité et de gravité plane sur les lieux.
Dès l'entrée, un panneau nous montre "la corvée d'eau" de ces "Oubliés de l'histoire".
Edifiée dans le but d'abriter une garnison pour protéger l'île, la citadelle devint une prison d'Etat pour ceux que l'on ne pouvait éliminer mais que l'on préférait voir loin du continent...
A l'heure des commémorations de la 1ère guerre mondiale, l'exposition évoque la mémoire de ceux qui y furent emprisonnés de 1914 à 1919 : un nombreux contingent d'internés civils étrangers devenus, du fait de la déclaration de guerre, "indésirables" sur le territoire français.
Une triste et longue odyssée, entre désir de vivre et désespoir, que nous suivons pas à pas, au fil des panneaux dans la cour et des couloirs qui en furent le sinistre théâtre...
Ils étaient Allemands, Autrichiens, Hongrois, Polonais, Alsaciens-Lorrains. Environ 500, de toutes conditions sociales, enfermés jusqu'au printemps 1919, sans droit de sortir à de rares exceptions près (pour construire le terrain d'aviation de Ker Borny par exemple). Ils couchaient à même le sol sur des paillasses, souffraient de faim, de froid, de l'humidité, de la promiscuité. Parfois à en perdre la raison. "Ces gens n'avaient commis aucune faute" raconte Jean-François Henry, historien, "Pourtant on les a oubliés. L'internement de Pétain à la citadelle a comme gommé leur histoire".
Aladar Kuncz, professeur de lettres, laisse un témoignage bouleversant de ces années tragiques dans son livre Le Monastère noir paru en 1931.
Il faut aussi évoquer l'enfermement du maréchal Philippe Pétain dans la citadelle de 1945 à 1951 dont la condamnation à mort fut commuée en prison à perpétuité à l'âge de 89 ans. Quelques semaines avant sa mort à 96 ans, il fut autorisé à résider dans une maison de la rue Guist'hau.
Aujourd'hui, la citadelle est un lieu de loisirs et de manifestations associatives et culturelles, dont le festival Viens dans mon île, qui se déroule 3 fois par an.
Mais nous n'en avons pas fini avec la découverte de Port-Joinville !
Le dédale des petites rues nous conduit vers l'église Notre-Dame du Port où un banc bien placé accueille la pause pour certains...
La rue Gabriel Guist'hau nous emmène vers le port, où nous avons rendez-vous à 16h.

Sur le chemin, 2 maisons retiennent notre attention :
D'abord celle où le maréchal Pétain décéda au n° 25...
...Et, en face au n° 35, la maison appelée Les Simounelles, résidence de vacances de la famille Gabriel Guist'hau né à La Réunion en 1863, avocat, maire de Nantes de 1908 à 1910, député de "Loire-Inférieure" de 1910 à 1924 et plusieurs fois membre du gouvernement.
Il est grand temps de rejoindre le port et le Café du Centre où nous attend au 1er étage Maurice Esseul*, historien de l'île, 88 ans, bon pied bon œil, qui nous conte l'histoire de l'île, depuis sa formation géologique jusqu'aux faits historiques, émaillés d'anecdotes et des personnages qui ont façonné l'île, en passant par l'évolution économique et maritime.
* Pour aller plus loin sur la biographie de Maurice Esseul et sa bibliographie, consultez notamment le site https://ecrivainsvendee.wordpress.com
Samedi 11 juin
Balade du jour : côte Nord-ouest > Le Grand Phare > Pique-nique à la Pointe du But > Le Vieux Château
Aïe, aïe, aïe, mauvais présage ! le ciel est chargé de gros nuages !
Qu'à cela ne tienne, il en faut plus pour décourager les Ampouliens, surtout après un délicieux petit-déjeuner garni de pain tout frais que Nicole Cola et René sont allés chercher de bon matin à la boulangerie du Port. Quel régal !
Départ
9h. Bien équipés, nous accédons à la côte où nous affrontons le vent,
les grains, qui ne nous empêchent pas d'admirer l'aspect sauvage de
cette côte rocheuse.
De plage en crique, de sentiers en pointes, nous bravons les éléments vaille que vaille, mais les averses nous obligent à "zapper" les mégalithes de la côte : le dolmen des Petits Fradets, l'allée couverte des Tabernaudes, le dolmen de la Planche à Puare...
Nous bifurquons route des Broches vers l'intérieur de l'île, et via les petits chemins creux et verdoyants, nous atteignons le Grand Phare pour la visite prévue à 11.40, avec une heure d'avance !
Nous nous ébrouons avant d'attaquer les 198 marches qui montent au
sommet du phare. Là un guide nous raconte dans le vent l'histoire de ce
phare (que vous retrouverez aisément sur le web) et une vue à 360°de
l'île qui nous montre les écueils de la côte et les sites remarquables.
Alors que la visite se termine, Michèle et Guy nous rejoignent par le bus. Pour Michèle, la visite se fera cet après-midi !
Notre projet de pique-nique à la Pointe du But (que nous ne verrons pas, ni le Caillou blanc, éperon de quartz remarquable) tombe à l'eau !
Et, bien mouillés, nous décidons de rentrer "à la maison" pour déjeuner.
Ô miracle, le ciel s'éclaircit et un beau soleil nous permet de pique-niquer sur la terrasse !
Là encore, les Saveurs Islaises ont œuvré pour nous livrer des pique-niques de la mer...
On se prélasse au soleil, mais pas de sieste, le bus nous attend ! Il nous dépose, Michèle B. et moi au Grand Phare, et conduit tous les autres au lieu-dit Les Sabias pour aller arpenter la belle Pointe du Châtelet.
A 15h30, nous nous retrouvons tous sous un beau soleil dans l'enceinte du Vieux Château pour une visite avec Isabelle, notre guide.
Enjouée, passionnante, elle nous fait partager l'histoire de ce Vieux Château sauvé des ruines grâce à la mobilisation de la population et d'une association où Maurice Esseul, dans les années 1970, joua un rôle essentiel pour entreprendre des fouilles et la restauration du château.
C'est Olivier IV de Clisson, grand bâtisseur de châteaux qui entreprit la construction de ce château pour assurer la sécurité des Islais en cas d'invasion étrangère. En 1392, lîle d'Yeu sera reprise aux Anglais lors de la reconquête du Poitou par le connétable Olivier V de Clisson.
Devenu obsolète au XVIIe face aux constructions de petits forts côtiers selon la technique de Vauban, il fut démantelé comme d'autres par ordre de Louis XIV, qui craignait que l'ennemi ne s'en servît comme points stratégiques.
Aujourd'hui, le château est désormais classé monument historique depuis 1890. La restauration a permis de mettre en lumière la vie au château, d'après un ordonnancement militaire plutôt spartiate, qu'Isabelle nous conte avec force anecdotes amusantes.
Et, paraît-il, Hergé se serait inspiré du Vieux Château pour dessiner celui de L'Ile Noire...
Le soir, nous fêtons un nouvel anniversaire, celui de Rémy !
Et après on fait quoi ? Télé devant l'Euro 2016 ou balade sur le port ? A moins d'aller prendre un verre à l'Escadrille pour écouter les Beatle Juice !
Protectrice des marins, c'est elle que l'on invoque dans les tempêtes, mais c'est vers elle aussi que l'on verse des larmes de reconnaissance lorsque, enfin, le navire rentre au port...
La balade se poursuit le long de la côte rocheuse où pointes et criques se succèdent jusqu'à atteindre la pointe de la Tranche où l'éperon barré montre la présence d'un site préhistorique probablement de protection et de défense.
Le chemin, bordé de chèvrefeuille, fougères, bruyères, "pompons", se poursuit vers la charmante plage des Soux...
Prochaine étape avant la pointe des Corbeaux que nous apercevons au loin, le petit port des Vieilles et sa plage...
A quelques kms avant d'atteindre la pointe, Nicole Cola nous propose un petit goûter, accepté avec enthousiasme, que nous prenons sur la crique des Tchinettes...
Le voici, le voilà, le phare des Corbeaux qui marque la pointe sud-est de l'île.
Son nom remonte au 1er siècle avant J.-C., alors que la population locale vénérait deux corbeaux qui "rendaient la justice" au moyen de gâteaux qu'on leur proposait et qu'ils devaient choisir...
(source : Maurice Esseul)
Ce phare, mis en service en 1868, fut détruit par les Allemands à l'issue de la seconde guerre mondiale. Un nouveau phare, correspondant au phare actuel, fut construit dans les années 50 selon une architecture Art Déco. Haut de 19,20 m, son feu, à éclats rouges tournants de 15 secondes, a une portée d'environ 34 km (18,5 miles). Aujourd'hui, il est automatisé et télécontrôlé depuis le Grand Phare de l'île et ne se visite pas.
Harassés, nous sommes ravis de "rentrer à la maison" par le bus qui vient nous cueillir à 17h35 !
Pour nous relaxer de cette belle randonnée et étirer nos muscles, Michèle T. nous initie à l'art de la pratique du yoga.
Lundi 13 juin
Balade du jour : Port-Joinville > Saint-Sauveur > côte nord-ouest
Ce matin, ciel gris. Et que dit la boulangère du port ? "Ça peut s'arranger..."
Alors, allons-y !
Aujourd'hui, nous partons à la découverte de Saint-Sauveur.
Le bourg fut la capitale de l'île jusqu'au XVIIIe siècle. A ce titre, il était le siège de la paroisse et le lieu de résidence du gouverneur et du procureur fiscal sous l'Ancien Régime.
La balade à travers les chemins nous mène en peu de temps à l'église Saint-Sauveur qui nous sauve de la pluie !
Restaurée extérieurement et intérieurement, elle éclate de blancheur...
Unique église de l'île jusqu'au XIXe, elle a connu de nombreux remaniements architecturaux au fil des bouleversements de l'histoire insulaire. Erigée sur les fondations d'un précédent sanctuaire entre le XIe et le XIIe dans le matériau du pays, le granite gris, cette église romane laissera des ruines sur lesquelles fut édifiée la nef actuelle de style néo-gothique en 1857.
Malmenée par les intempéries et l'humidité, une restauration profonde s'imposait. En janvier 2013, après la dépose et le diagnostic de la couverture et de la charpente, de gros travaux de maçonnerie sont réalisés, à l'extérieur comme à l'intérieur afin de restaurer l'état sanitaire du bâtiment. Les voûtes et les arcs de briques et de pierre sont consolidés, la réfection complète des enduits met désormais l'ensemble de l'édifice à l'abri de l'humidité et de la salinité de l'air ambiant.
Grâce à cette restauration, on découvrit des peintures murales au niveau de la voûte de l'abside sud, en assez bon état de conservation. Par le nombre et la qualité des décors, il s'agit d'une découverte essentielle qui a fait l'objet d'une déclaration à la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire. Une étude approfondie est nécessaire pour un diagnostic, une datation et un programme de protection et de conservation.
Nous admirons à loisir ces merveilles mises en valeur par un éclairage contemporain...
Et dehors, quel temps fait-il ?
Aïe, le pique-nique à la plage, ce n'est encore pas pour aujourd'hui ! Nous décidons de regagner la Touline à pied pour déjeuner.
Nous ne verrons pas, hélas, les belles plages sablonneuses de la côte nord-ouest : la plage des Sapins, la plage du Marais Salé, la plage de la Petite Conche, la plage des Ovaires, la plage de la Grande Conche... Ce sera pour une autre fois !
L'après-midi c'est quartier libre : balade au port, emplettes, bagages, ménage, c'est ce soir que nous rendons la clé !
Tout est bouclé, il nous reste à clore ces sympathiques et toniques journées islaises autour du verre de l'Amitié que nous prenons à l'Escadrille.
Dernier verre, dernier bateau à 18h30 avec la Compagnie Vendéenne et retour sur le continent !
Organisateurs : Nicole Cola, Jean et Pierrette
17 participants (absence d'Armelle et Martine)
Vendredi 10 juin
Balade du jour : découverte de Port-Joinville & histoire de l'île
Balade du jour : découverte de Port-Joinville & histoire de l'île
Ça y est ! Notre beau projet de week-end se réalise.
Pas sous les meilleurs auspices de météo, puisqu'un ciel gris nous accueille à l'embarcadère de Fromentine où la navette du parking Martineau nous dépose, tout guillerets...
Embarquement à bord du Pont d'Yeu, un des 2 catamarans de la compagnie Yeu Continent.
Embarquement à bord du Pont d'Yeu, un des 2 catamarans de la compagnie Yeu Continent.
La côte s'éloigne... |
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Le Pont d'Yeu |
Pour la petite histoire, nous sommes bien loin des premiers bateaux qui reliaient le continent à l'île d'Yeu ! Le tout premier, le Marie-Célestine, part de Saint-Gilles mais, suite à des conditions d'accès très mauvaises et d'inconfort par mauvais temps, le 15 juillet 1868, ce bateau part de Fromentine. En 1870, le Vendée prend le relais. C'est "un bateau à vapeur de 20 chevaux, jaugeant 23t. et propulsé par des roues à aubes latérales". La traversée s'effectue alors en 1 heure et 55 mn !
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Le Vendée 1870-1886 |
...et hop ! 30 mn plus tard, nous pénétrons dans le port de Port-Joinville !
Ravis de prendre possession des lieux, nous nous installons dans la grande maison de La Touline, rue de l'Argenterie, à deux pas de toutes les commodités. La maison est spacieuse, les chambres claires et confortables, la salle à manger conçue pour recevoir de grandes tablées, et la cuisine entièrement équipée !
A peine les valises posées, nous repartons à pied pour notre 1er rendez-vous du séjour : le phare des Mariés où nous attend un copain de Jean, René Bernard. Celui-ci nous ouvre exceptionnellement les portes de ce phare aujourd'hui réservé au Club des plaisanciers et qui ne se visite que lors des Journées du Patrimoine.
Construit en 1846, situé rue des Mariés (ainsi nommée par le passage des mariés allant de la mairie à l'église), c'est un phare intérieur qui forme avec les phares extérieurs (ceux du port) un alignement qui marque l'entrée du port.
Une fois franchie la petite porte qui mène au sommet du phare, une vue à 360° s'offre à nous !
Vue côté église |
Vue côté port |
Une fois les choses calées ensemble pour notre organisation collective, style "Qui ira chercher du pain frais le matin ?", "Qui voudra bien s'occuper des boissons ?", etc, point de trêve pour les Ampouliens !
Sous un ciel maussade mais le pied alerte, nous partons en haut de la colline visiter la Citadelle ou Fort de la Pierre-Levée.
Lorsque nous arrivons, une impression d'austérité et de gravité plane sur les lieux.
C'est que se déroule ici jusqu'au 20 août, une exposition intitulée
"Les internés de la citadelle, l'histoire oubliée"
Edifiée dans le but d'abriter une garnison pour protéger l'île, la citadelle devint une prison d'Etat pour ceux que l'on ne pouvait éliminer mais que l'on préférait voir loin du continent...
A l'heure des commémorations de la 1ère guerre mondiale, l'exposition évoque la mémoire de ceux qui y furent emprisonnés de 1914 à 1919 : un nombreux contingent d'internés civils étrangers devenus, du fait de la déclaration de guerre, "indésirables" sur le territoire français.
Ajouter une légende |
Une triste et longue odyssée, entre désir de vivre et désespoir, que nous suivons pas à pas, au fil des panneaux dans la cour et des couloirs qui en furent le sinistre théâtre...
Ils étaient Allemands, Autrichiens, Hongrois, Polonais, Alsaciens-Lorrains. Environ 500, de toutes conditions sociales, enfermés jusqu'au printemps 1919, sans droit de sortir à de rares exceptions près (pour construire le terrain d'aviation de Ker Borny par exemple). Ils couchaient à même le sol sur des paillasses, souffraient de faim, de froid, de l'humidité, de la promiscuité. Parfois à en perdre la raison. "Ces gens n'avaient commis aucune faute" raconte Jean-François Henry, historien, "Pourtant on les a oubliés. L'internement de Pétain à la citadelle a comme gommé leur histoire".
La boulangerie... |
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Des conditions de vie pouvant mener à la folie... |
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L'art pour s'exprimer et s'évader... |
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Aladar Kuncz, écrit et témoigne... |
Aladar Kuncz, professeur de lettres, laisse un témoignage bouleversant de ces années tragiques dans son livre Le Monastère noir paru en 1931.
Il faut aussi évoquer l'enfermement du maréchal Philippe Pétain dans la citadelle de 1945 à 1951 dont la condamnation à mort fut commuée en prison à perpétuité à l'âge de 89 ans. Quelques semaines avant sa mort à 96 ans, il fut autorisé à résider dans une maison de la rue Guist'hau.
Aujourd'hui, la citadelle est un lieu de loisirs et de manifestations associatives et culturelles, dont le festival Viens dans mon île, qui se déroule 3 fois par an.
Mais nous n'en avons pas fini avec la découverte de Port-Joinville !
Le dédale des petites rues nous conduit vers l'église Notre-Dame du Port où un banc bien placé accueille la pause pour certains...
Cette église, construite en 1829 est agrandie en 1887. Son curieux clocher, surmonté d'un campanile à bulbe, lui donne un air oriental, évocateur de voyages des longs-courriers d'autrefois.
Au plafond en bois de la nef sont suspendues trois maquettes de frégates, ex-votos du XIXe siècle, rappelant la dévotion des marins à Notre-Dame, leur protectrice.
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L'orgue |
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Ici, on est bien ancré ! |
Le transept gauche abrite un orgue monumental de 1500 tuyaux exécuté en 1995 par François Delhumeau.
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Mais que signifie ce symbole ? |
D'abord celle où le maréchal Pétain décéda au n° 25...
...Et, en face au n° 35, la maison appelée Les Simounelles, résidence de vacances de la famille Gabriel Guist'hau né à La Réunion en 1863, avocat, maire de Nantes de 1908 à 1910, député de "Loire-Inférieure" de 1910 à 1924 et plusieurs fois membre du gouvernement.
Les Simounelles |
Un récit passionné et passionnant !
* Pour aller plus loin sur la biographie de Maurice Esseul et sa bibliographie, consultez notamment le site https://ecrivainsvendee.wordpress.com
Après cette après-midi culturelle, nous rejoignons nos pénates à La Touline. Petite soirée cool, pas de courses ni de repas à préparer, Les Saveurs Islaises y pourvoient !
Sur les coups de 19h30, elles livrent notre pitance : qui veut son bœuf bourguignon de la mer ? Son tajine de seiches ? Ou bien sa choucroute de la mer, ou encore sa paëlla de la mer ?
Nous nous régalons de ces plats frais et copieux, et pensons déjà à notre randonnée du lendemain...
Balade du jour : côte Nord-ouest > Le Grand Phare > Pique-nique à la Pointe du But > Le Vieux Château
Aïe, aïe, aïe, mauvais présage ! le ciel est chargé de gros nuages !
Qu'à cela ne tienne, il en faut plus pour décourager les Ampouliens, surtout après un délicieux petit-déjeuner garni de pain tout frais que Nicole Cola et René sont allés chercher de bon matin à la boulangerie du Port. Quel régal !
C'est parti ! |
De plage en crique, de sentiers en pointes, nous bravons les éléments vaille que vaille, mais les averses nous obligent à "zapper" les mégalithes de la côte : le dolmen des Petits Fradets, l'allée couverte des Tabernaudes, le dolmen de la Planche à Puare...
Nous bifurquons route des Broches vers l'intérieur de l'île, et via les petits chemins creux et verdoyants, nous atteignons le Grand Phare pour la visite prévue à 11.40, avec une heure d'avance !
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Ciel bleu : photo prise l'après-midi avec Michèle ! |
Ouf ! nous voilà -presque- tous en haut !
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Vue d'un des hublots de l'escalier |
Alors que la visite se termine, Michèle et Guy nous rejoignent par le bus. Pour Michèle, la visite se fera cet après-midi !
Notre projet de pique-nique à la Pointe du But (que nous ne verrons pas, ni le Caillou blanc, éperon de quartz remarquable) tombe à l'eau !
Et, bien mouillés, nous décidons de rentrer "à la maison" pour déjeuner.
Une des vues du haut du Grand Phare |
Ô miracle, le ciel s'éclaircit et un beau soleil nous permet de pique-niquer sur la terrasse !
Là encore, les Saveurs Islaises ont œuvré pour nous livrer des pique-niques de la mer...
On se prélasse au soleil, mais pas de sieste, le bus nous attend ! Il nous dépose, Michèle B. et moi au Grand Phare, et conduit tous les autres au lieu-dit Les Sabias pour aller arpenter la belle Pointe du Châtelet.
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Au sommet du Grand Phare |
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La pointe du Châtelet et sa croix en hommage aux marins péris en mer |
La plage des Sabias et la mer sous le soleil... |
A 15h30, nous nous retrouvons tous sous un beau soleil dans l'enceinte du Vieux Château pour une visite avec Isabelle, notre guide.
Enjouée, passionnante, elle nous fait partager l'histoire de ce Vieux Château sauvé des ruines grâce à la mobilisation de la population et d'une association où Maurice Esseul, dans les années 1970, joua un rôle essentiel pour entreprendre des fouilles et la restauration du château.
C'est Olivier IV de Clisson, grand bâtisseur de châteaux qui entreprit la construction de ce château pour assurer la sécurité des Islais en cas d'invasion étrangère. En 1392, lîle d'Yeu sera reprise aux Anglais lors de la reconquête du Poitou par le connétable Olivier V de Clisson.
Devenu obsolète au XVIIe face aux constructions de petits forts côtiers selon la technique de Vauban, il fut démantelé comme d'autres par ordre de Louis XIV, qui craignait que l'ennemi ne s'en servît comme points stratégiques.
Aujourd'hui, le château est désormais classé monument historique depuis 1890. La restauration a permis de mettre en lumière la vie au château, d'après un ordonnancement militaire plutôt spartiate, qu'Isabelle nous conte avec force anecdotes amusantes.
Salles des Gardes |
Les toilettes ! |
Et, paraît-il, Hergé se serait inspiré du Vieux Château pour dessiner celui de L'Ile Noire...
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Mais où est Tintin ? |
Et après on fait quoi ? Télé devant l'Euro 2016 ou balade sur le port ? A moins d'aller prendre un verre à l'Escadrille pour écouter les Beatle Juice !
Dimanche 12 juin
Balade du jour : Le Vieux Château > le Port de La Meule > La Pointe des Corbeaux
Après avoir recouvré nos forces, et douchés par une petite pluie au départ (histoire de nous tonifier !), nous voici de nouveau sur le chemin à la découverte de la côte Sud-est de l'île. Dans le bus, piloté par notre chauffeur préféré, nous retrouvons des personnes croisées hier ; ça rigole bien, le temps de nous emmener tout droit aux Sabias-Vieux Château d'où nous repartons illico le long de la côte.
Tout près de là, nous traversons un territoire où des familles de goélands ont élu domicile, jeunes et moins jeunes...
Plus loin des cormorans, haut perchés...


Cette balade apéritive nous conduit tranquillement sous les nuages mais sans pluie jusqu'au petit port de La Meule.
Et voilà ce que nous admirons depuis la falaise !
Nous descendons vite fait vers cet endroit plein de charme, port naturel enclavé et entouré de rochers abrupts le rendant invisible du large, position stratégique dans l'histoire de l'île.
Ce port doit son nom La Meule à une pierre de meule très ancienne trouvée sur place, et probablement à la présence d'un moulin, datant des premiers siècles après J.-C.
Des maisons existaient encore dans le fond du petit port jusqu'en décembre 1820, date à laquelle une violente tempête détruisit les habitations et obligea les familles à reconstruire leurs foyers plus haut sur la colline...
Les cabanes de pêcheurs typiques qui jalonnent le quai, témoignent de l'activité dévolue autrefois uniquement à la pêche aux crustacés.
Nous le parcourons avant de nous rendre au Bistrot de la Meule où nous sommes attendus pour déjeuner.
Vu la météo incertaine et venteuse, au lieu des tablées prévues en terrasse au ras du port, une belle table est dressée à l'intérieur.
Au menu, nouvelle surprise, nous ne dégusterons pas les "patagos", spécialité de l'île !
Coquillage appelé aussi Vénus, au goût subtil et iodé, la patagos se pêche sur les fonds sableux à l'aide de petites dragues. Très convoitée, elle a bien failli disparaître... de nos jours, sa pêche est limitée pour préserver la ressource.
Au menu du jour, les patagos étant interdites de pêche pour cause de maladie, le chef nous a concoctés du poisson (de "l'alouette" vous connaissez ?) cuit au four avec ses tomates confites, sauce et riz à l'encre de seiche, le tout arrosé de vin blanc Chardonnay ou de vin rouge Cabernet, dessert au choix et café offert !
Après ces agapes, nous repartons ragaillardis, prêts à remonter la pente vers la chapelle de La Meule qui domine le port et la côte.
Balade du jour : Le Vieux Château > le Port de La Meule > La Pointe des Corbeaux
Après avoir recouvré nos forces, et douchés par une petite pluie au départ (histoire de nous tonifier !), nous voici de nouveau sur le chemin à la découverte de la côte Sud-est de l'île. Dans le bus, piloté par notre chauffeur préféré, nous retrouvons des personnes croisées hier ; ça rigole bien, le temps de nous emmener tout droit aux Sabias-Vieux Château d'où nous repartons illico le long de la côte.
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Notre chauffeur de bus est le seul à travailler aujourd'hui ! |
Plus loin des cormorans, haut perchés...
Le Port de La Meule, c'est par là ! |


Cette balade apéritive nous conduit tranquillement sous les nuages mais sans pluie jusqu'au petit port de La Meule.
Et voilà ce que nous admirons depuis la falaise !
Nous descendons vite fait vers cet endroit plein de charme, port naturel enclavé et entouré de rochers abrupts le rendant invisible du large, position stratégique dans l'histoire de l'île.
Ce port doit son nom La Meule à une pierre de meule très ancienne trouvée sur place, et probablement à la présence d'un moulin, datant des premiers siècles après J.-C.
Des maisons existaient encore dans le fond du petit port jusqu'en décembre 1820, date à laquelle une violente tempête détruisit les habitations et obligea les familles à reconstruire leurs foyers plus haut sur la colline...
Nous le parcourons avant de nous rendre au Bistrot de la Meule où nous sommes attendus pour déjeuner.
Vu la météo incertaine et venteuse, au lieu des tablées prévues en terrasse au ras du port, une belle table est dressée à l'intérieur.
Au menu, nouvelle surprise, nous ne dégusterons pas les "patagos", spécialité de l'île !
Coquillage appelé aussi Vénus, au goût subtil et iodé, la patagos se pêche sur les fonds sableux à l'aide de petites dragues. Très convoitée, elle a bien failli disparaître... de nos jours, sa pêche est limitée pour préserver la ressource.
Au menu du jour, les patagos étant interdites de pêche pour cause de maladie, le chef nous a concoctés du poisson (de "l'alouette" vous connaissez ?) cuit au four avec ses tomates confites, sauce et riz à l'encre de seiche, le tout arrosé de vin blanc Chardonnay ou de vin rouge Cabernet, dessert au choix et café offert !
Edifiée au XIe siècle, la chapelle de la Meule, dédiée à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, est l'un des plus anciens témoignages religieux encore présents sur l'île. La crainte de la fin du monde lors du passage à l'an 1000 fit promettre à seigneurs et chefs de guerre de réaliser la construction d'églises et de chapelles pour garantir le salut de leur âme. L'an 1000 arriva, et rien ne se passa...
L'Eglise s'empressa néanmoins de rappeler aux généreux votifs l'obligation de remplir leurs promesses ! C'est ainsi que deux frères, Herbert et Béranger, originaires de Brem-sur-mer, avec l'aide des moines de l'abbaye de Saint-Martin-de-Marmoutier, commencèrent la réfection de la vieille église mérovingienne de Saint-Sauveur, puis édifièrent trois petits sanctuaires dans l'île dont la chapelle de la Meule.Protectrice des marins, c'est elle que l'on invoque dans les tempêtes, mais c'est vers elle aussi que l'on verse des larmes de reconnaissance lorsque, enfin, le navire rentre au port...
C'est par où ? |
La balade se poursuit le long de la côte rocheuse où pointes et criques se succèdent jusqu'à atteindre la pointe de la Tranche où l'éperon barré montre la présence d'un site préhistorique probablement de protection et de défense.
Plage des Fontaines |
Jolis galets des Fontaines |
A la pointe de la Tranche, Jean joue les acrobates ! |
Le chemin, bordé de chèvrefeuille, fougères, bruyères, "pompons", se poursuit vers la charmante plage des Soux...
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Plage des Soux |
Port et plage des Vieilles |
Bravo ! |
Le voici, le voilà, le phare des Corbeaux qui marque la pointe sud-est de l'île.
Son nom remonte au 1er siècle avant J.-C., alors que la population locale vénérait deux corbeaux qui "rendaient la justice" au moyen de gâteaux qu'on leur proposait et qu'ils devaient choisir...
(source : Maurice Esseul)
Ce phare, mis en service en 1868, fut détruit par les Allemands à l'issue de la seconde guerre mondiale. Un nouveau phare, correspondant au phare actuel, fut construit dans les années 50 selon une architecture Art Déco. Haut de 19,20 m, son feu, à éclats rouges tournants de 15 secondes, a une portée d'environ 34 km (18,5 miles). Aujourd'hui, il est automatisé et télécontrôlé depuis le Grand Phare de l'île et ne se visite pas.
Le phare des Corbeaux |
La pointe & la plage des Corbeaux |
Les cabanes des Corbeaux |
Ouf ! |
Dans une ambiance zen, nous écoutons les paroles apaisantes de notre "coach" en pratiquant avec concentration les exercices. Jean est d'ailleurs si concentré qu'il faillit finir sa lévitation dans l'escalier... (pas de mal, rire général !)
De quoi nous détendre avant de savourer notre délicieux dîner islais !
Lundi 13 juin
Balade du jour : Port-Joinville > Saint-Sauveur > côte nord-ouest
Ce matin, ciel gris. Et que dit la boulangère du port ? "Ça peut s'arranger..."
Alors, allons-y !
Aujourd'hui, nous partons à la découverte de Saint-Sauveur.
Le bourg fut la capitale de l'île jusqu'au XVIIIe siècle. A ce titre, il était le siège de la paroisse et le lieu de résidence du gouverneur et du procureur fiscal sous l'Ancien Régime.
La balade à travers les chemins nous mène en peu de temps à l'église Saint-Sauveur qui nous sauve de la pluie !
Restaurée extérieurement et intérieurement, elle éclate de blancheur...
L'église Saint-Sauveur, paroisse de Saint-Amand |
Malmenée par les intempéries et l'humidité, une restauration profonde s'imposait. En janvier 2013, après la dépose et le diagnostic de la couverture et de la charpente, de gros travaux de maçonnerie sont réalisés, à l'extérieur comme à l'intérieur afin de restaurer l'état sanitaire du bâtiment. Les voûtes et les arcs de briques et de pierre sont consolidés, la réfection complète des enduits met désormais l'ensemble de l'édifice à l'abri de l'humidité et de la salinité de l'air ambiant.
Grâce à cette restauration, on découvrit des peintures murales au niveau de la voûte de l'abside sud, en assez bon état de conservation. Par le nombre et la qualité des décors, il s'agit d'une découverte essentielle qui a fait l'objet d'une déclaration à la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire. Une étude approfondie est nécessaire pour un diagnostic, une datation et un programme de protection et de conservation.
Un détail d'une des peintures murales mises au jour |
Pure atmosphère... |
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La coupole sous la nef de la tour-clocher |
Et dehors, quel temps fait-il ?
Aïe, le pique-nique à la plage, ce n'est encore pas pour aujourd'hui ! Nous décidons de regagner la Touline à pied pour déjeuner.
Nous ne verrons pas, hélas, les belles plages sablonneuses de la côte nord-ouest : la plage des Sapins, la plage du Marais Salé, la plage de la Petite Conche, la plage des Ovaires, la plage de la Grande Conche... Ce sera pour une autre fois !
L'après-midi c'est quartier libre : balade au port, emplettes, bagages, ménage, c'est ce soir que nous rendons la clé !
Allez les hommes, au boulot ! |
Dernier verre, dernier bateau à 18h30 avec la Compagnie Vendéenne et retour sur le continent !
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Adieu l'île d'Yeu ! |
Pour aller plus loin dans la connaissance de l'île, car il existe encore plein de choses à découvrir, un site complet et bien documenté mérite votre attention, de quoi donner envie d'y revenir :
http://www.famille-bretet.net/ILEDYEU-histoire-patrimoine.htm
Bel été à tous
Bel été à tous
et rendez-vous dimanche 18 septembre !
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