Organisateurs : Nicole Cola, Jean et Pierrette
17 participants (absence d'Armelle et Martine)
Vendredi 10 juin
Balade du jour : découverte de Port-Joinville & histoire de l'île
Balade du jour : découverte de Port-Joinville & histoire de l'île
Ça y est ! Notre beau projet de week-end se réalise.
Pas sous les meilleurs auspices de météo, puisqu'un ciel gris nous accueille à l'embarcadère de Fromentine où la navette du parking Martineau nous dépose, tout guillerets...
Embarquement à bord du Pont d'Yeu, un des 2 catamarans de la compagnie Yeu Continent.
Embarquement à bord du Pont d'Yeu, un des 2 catamarans de la compagnie Yeu Continent.
La côte s'éloigne... |
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Le Pont d'Yeu |
Pour la petite histoire, nous sommes bien loin des premiers bateaux qui reliaient le continent à l'île d'Yeu ! Le tout premier, le Marie-Célestine, part de Saint-Gilles mais, suite à des conditions d'accès très mauvaises et d'inconfort par mauvais temps, le 15 juillet 1868, ce bateau part de Fromentine. En 1870, le Vendée prend le relais. C'est "un bateau à vapeur de 20 chevaux, jaugeant 23t. et propulsé par des roues à aubes latérales". La traversée s'effectue alors en 1 heure et 55 mn !
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Le Vendée 1870-1886 |
...et hop ! 30 mn plus tard, nous pénétrons dans le port de Port-Joinville !
Ravis de prendre possession des lieux, nous nous installons dans la grande maison de La Touline, rue de l'Argenterie, à deux pas de toutes les commodités. La maison est spacieuse, les chambres claires et confortables, la salle à manger conçue pour recevoir de grandes tablées, et la cuisine entièrement équipée !
A peine les valises posées, nous repartons à pied pour notre 1er rendez-vous du séjour : le phare des Mariés où nous attend un copain de Jean, René Bernard. Celui-ci nous ouvre exceptionnellement les portes de ce phare aujourd'hui réservé au Club des plaisanciers et qui ne se visite que lors des Journées du Patrimoine.
Construit en 1846, situé rue des Mariés (ainsi nommée par le passage des mariés allant de la mairie à l'église), c'est un phare intérieur qui forme avec les phares extérieurs (ceux du port) un alignement qui marque l'entrée du port.
Une fois franchie la petite porte qui mène au sommet du phare, une vue à 360° s'offre à nous !
Vue côté église |
Vue côté port |
Une fois les choses calées ensemble pour notre organisation collective, style "Qui ira chercher du pain frais le matin ?", "Qui voudra bien s'occuper des boissons ?", etc, point de trêve pour les Ampouliens !
Sous un ciel maussade mais le pied alerte, nous partons en haut de la colline visiter la Citadelle ou Fort de la Pierre-Levée.
Lorsque nous arrivons, une impression d'austérité et de gravité plane sur les lieux.
C'est que se déroule ici jusqu'au 20 août, une exposition intitulée
"Les internés de la citadelle, l'histoire oubliée"
Edifiée dans le but d'abriter une garnison pour protéger l'île, la citadelle devint une prison d'Etat pour ceux que l'on ne pouvait éliminer mais que l'on préférait voir loin du continent...
A l'heure des commémorations de la 1ère guerre mondiale, l'exposition évoque la mémoire de ceux qui y furent emprisonnés de 1914 à 1919 : un nombreux contingent d'internés civils étrangers devenus, du fait de la déclaration de guerre, "indésirables" sur le territoire français.
Ajouter une légende |
Une triste et longue odyssée, entre désir de vivre et désespoir, que nous suivons pas à pas, au fil des panneaux dans la cour et des couloirs qui en furent le sinistre théâtre...
Ils étaient Allemands, Autrichiens, Hongrois, Polonais, Alsaciens-Lorrains. Environ 500, de toutes conditions sociales, enfermés jusqu'au printemps 1919, sans droit de sortir à de rares exceptions près (pour construire le terrain d'aviation de Ker Borny par exemple). Ils couchaient à même le sol sur des paillasses, souffraient de faim, de froid, de l'humidité, de la promiscuité. Parfois à en perdre la raison. "Ces gens n'avaient commis aucune faute" raconte Jean-François Henry, historien, "Pourtant on les a oubliés. L'internement de Pétain à la citadelle a comme gommé leur histoire".
La boulangerie... |
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Des conditions de vie pouvant mener à la folie... |
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L'art pour s'exprimer et s'évader... |
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Aladar Kuncz, écrit et témoigne... |
Aladar Kuncz, professeur de lettres, laisse un témoignage bouleversant de ces années tragiques dans son livre Le Monastère noir paru en 1931.
Il faut aussi évoquer l'enfermement du maréchal Philippe Pétain dans la citadelle de 1945 à 1951 dont la condamnation à mort fut commuée en prison à perpétuité à l'âge de 89 ans. Quelques semaines avant sa mort à 96 ans, il fut autorisé à résider dans une maison de la rue Guist'hau.
Aujourd'hui, la citadelle est un lieu de loisirs et de manifestations associatives et culturelles, dont le festival Viens dans mon île, qui se déroule 3 fois par an.
Mais nous n'en avons pas fini avec la découverte de Port-Joinville !
Le dédale des petites rues nous conduit vers l'église Notre-Dame du Port où un banc bien placé accueille la pause pour certains...
Cette église, construite en 1829 est agrandie en 1887. Son curieux clocher, surmonté d'un campanile à bulbe, lui donne un air oriental, évocateur de voyages des longs-courriers d'autrefois.
Au plafond en bois de la nef sont suspendues trois maquettes de frégates, ex-votos du XIXe siècle, rappelant la dévotion des marins à Notre-Dame, leur protectrice.
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L'orgue |
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Ici, on est bien ancré ! |
Le transept gauche abrite un orgue monumental de 1500 tuyaux exécuté en 1995 par François Delhumeau.
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Mais que signifie ce symbole ? |
D'abord celle où le maréchal Pétain décéda au n° 25...
...Et, en face au n° 35, la maison appelée Les Simounelles, résidence de vacances de la famille Gabriel Guist'hau né à La Réunion en 1863, avocat, maire de Nantes de 1908 à 1910, député de "Loire-Inférieure" de 1910 à 1924 et plusieurs fois membre du gouvernement.
Les Simounelles |
Un récit passionné et passionnant !
* Pour aller plus loin sur la biographie de Maurice Esseul et sa bibliographie, consultez notamment le site https://ecrivainsvendee.wordpress.com
Après cette après-midi culturelle, nous rejoignons nos pénates à La Touline. Petite soirée cool, pas de courses ni de repas à préparer, Les Saveurs Islaises y pourvoient !
Sur les coups de 19h30, elles livrent notre pitance : qui veut son bœuf bourguignon de la mer ? Son tajine de seiches ? Ou bien sa choucroute de la mer, ou encore sa paëlla de la mer ?
Nous nous régalons de ces plats frais et copieux, et pensons déjà à notre randonnée du lendemain...
Balade du jour : côte Nord-ouest > Le Grand Phare > Pique-nique à la Pointe du But > Le Vieux Château
Aïe, aïe, aïe, mauvais présage ! le ciel est chargé de gros nuages !
Qu'à cela ne tienne, il en faut plus pour décourager les Ampouliens, surtout après un délicieux petit-déjeuner garni de pain tout frais que Nicole Cola et René sont allés chercher de bon matin à la boulangerie du Port. Quel régal !
C'est parti ! |
De plage en crique, de sentiers en pointes, nous bravons les éléments vaille que vaille, mais les averses nous obligent à "zapper" les mégalithes de la côte : le dolmen des Petits Fradets, l'allée couverte des Tabernaudes, le dolmen de la Planche à Puare...
Nous bifurquons route des Broches vers l'intérieur de l'île, et via les petits chemins creux et verdoyants, nous atteignons le Grand Phare pour la visite prévue à 11.40, avec une heure d'avance !
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Ciel bleu : photo prise l'après-midi avec Michèle ! |
Ouf ! nous voilà -presque- tous en haut !
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Vue d'un des hublots de l'escalier |
Alors que la visite se termine, Michèle et Guy nous rejoignent par le bus. Pour Michèle, la visite se fera cet après-midi !
Notre projet de pique-nique à la Pointe du But (que nous ne verrons pas, ni le Caillou blanc, éperon de quartz remarquable) tombe à l'eau !
Et, bien mouillés, nous décidons de rentrer "à la maison" pour déjeuner.
Une des vues du haut du Grand Phare |
Ô miracle, le ciel s'éclaircit et un beau soleil nous permet de pique-niquer sur la terrasse !
Là encore, les Saveurs Islaises ont œuvré pour nous livrer des pique-niques de la mer...
On se prélasse au soleil, mais pas de sieste, le bus nous attend ! Il nous dépose, Michèle B. et moi au Grand Phare, et conduit tous les autres au lieu-dit Les Sabias pour aller arpenter la belle Pointe du Châtelet.
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Au sommet du Grand Phare |
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La pointe du Châtelet et sa croix en hommage aux marins péris en mer |
La plage des Sabias et la mer sous le soleil... |
A 15h30, nous nous retrouvons tous sous un beau soleil dans l'enceinte du Vieux Château pour une visite avec Isabelle, notre guide.
Enjouée, passionnante, elle nous fait partager l'histoire de ce Vieux Château sauvé des ruines grâce à la mobilisation de la population et d'une association où Maurice Esseul, dans les années 1970, joua un rôle essentiel pour entreprendre des fouilles et la restauration du château.
C'est Olivier IV de Clisson, grand bâtisseur de châteaux qui entreprit la construction de ce château pour assurer la sécurité des Islais en cas d'invasion étrangère. En 1392, lîle d'Yeu sera reprise aux Anglais lors de la reconquête du Poitou par le connétable Olivier V de Clisson.
Devenu obsolète au XVIIe face aux constructions de petits forts côtiers selon la technique de Vauban, il fut démantelé comme d'autres par ordre de Louis XIV, qui craignait que l'ennemi ne s'en servît comme points stratégiques.
Aujourd'hui, le château est désormais classé monument historique depuis 1890. La restauration a permis de mettre en lumière la vie au château, d'après un ordonnancement militaire plutôt spartiate, qu'Isabelle nous conte avec force anecdotes amusantes.
Salles des Gardes |
Les toilettes ! |
Et, paraît-il, Hergé se serait inspiré du Vieux Château pour dessiner celui de L'Ile Noire...
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Mais où est Tintin ? |
Et après on fait quoi ? Télé devant l'Euro 2016 ou balade sur le port ? A moins d'aller prendre un verre à l'Escadrille pour écouter les Beatle Juice !
Dimanche 12 juin
Balade du jour : Le Vieux Château > le Port de La Meule > La Pointe des Corbeaux
Après avoir recouvré nos forces, et douchés par une petite pluie au départ (histoire de nous tonifier !), nous voici de nouveau sur le chemin à la découverte de la côte Sud-est de l'île. Dans le bus, piloté par notre chauffeur préféré, nous retrouvons des personnes croisées hier ; ça rigole bien, le temps de nous emmener tout droit aux Sabias-Vieux Château d'où nous repartons illico le long de la côte.
Tout près de là, nous traversons un territoire où des familles de goélands ont élu domicile, jeunes et moins jeunes...
Plus loin des cormorans, haut perchés...


Cette balade apéritive nous conduit tranquillement sous les nuages mais sans pluie jusqu'au petit port de La Meule.
Et voilà ce que nous admirons depuis la falaise !
Nous descendons vite fait vers cet endroit plein de charme, port naturel enclavé et entouré de rochers abrupts le rendant invisible du large, position stratégique dans l'histoire de l'île.
Ce port doit son nom La Meule à une pierre de meule très ancienne trouvée sur place, et probablement à la présence d'un moulin, datant des premiers siècles après J.-C.
Des maisons existaient encore dans le fond du petit port jusqu'en décembre 1820, date à laquelle une violente tempête détruisit les habitations et obligea les familles à reconstruire leurs foyers plus haut sur la colline...
Les cabanes de pêcheurs typiques qui jalonnent le quai, témoignent de l'activité dévolue autrefois uniquement à la pêche aux crustacés.
Nous le parcourons avant de nous rendre au Bistrot de la Meule où nous sommes attendus pour déjeuner.
Vu la météo incertaine et venteuse, au lieu des tablées prévues en terrasse au ras du port, une belle table est dressée à l'intérieur.
Au menu, nouvelle surprise, nous ne dégusterons pas les "patagos", spécialité de l'île !
Coquillage appelé aussi Vénus, au goût subtil et iodé, la patagos se pêche sur les fonds sableux à l'aide de petites dragues. Très convoitée, elle a bien failli disparaître... de nos jours, sa pêche est limitée pour préserver la ressource.
Au menu du jour, les patagos étant interdites de pêche pour cause de maladie, le chef nous a concoctés du poisson (de "l'alouette" vous connaissez ?) cuit au four avec ses tomates confites, sauce et riz à l'encre de seiche, le tout arrosé de vin blanc Chardonnay ou de vin rouge Cabernet, dessert au choix et café offert !
Après ces agapes, nous repartons ragaillardis, prêts à remonter la pente vers la chapelle de La Meule qui domine le port et la côte.
Balade du jour : Le Vieux Château > le Port de La Meule > La Pointe des Corbeaux
Après avoir recouvré nos forces, et douchés par une petite pluie au départ (histoire de nous tonifier !), nous voici de nouveau sur le chemin à la découverte de la côte Sud-est de l'île. Dans le bus, piloté par notre chauffeur préféré, nous retrouvons des personnes croisées hier ; ça rigole bien, le temps de nous emmener tout droit aux Sabias-Vieux Château d'où nous repartons illico le long de la côte.
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Notre chauffeur de bus est le seul à travailler aujourd'hui ! |
Plus loin des cormorans, haut perchés...
Le Port de La Meule, c'est par là ! |


Cette balade apéritive nous conduit tranquillement sous les nuages mais sans pluie jusqu'au petit port de La Meule.
Et voilà ce que nous admirons depuis la falaise !
Nous descendons vite fait vers cet endroit plein de charme, port naturel enclavé et entouré de rochers abrupts le rendant invisible du large, position stratégique dans l'histoire de l'île.
Ce port doit son nom La Meule à une pierre de meule très ancienne trouvée sur place, et probablement à la présence d'un moulin, datant des premiers siècles après J.-C.
Des maisons existaient encore dans le fond du petit port jusqu'en décembre 1820, date à laquelle une violente tempête détruisit les habitations et obligea les familles à reconstruire leurs foyers plus haut sur la colline...
Nous le parcourons avant de nous rendre au Bistrot de la Meule où nous sommes attendus pour déjeuner.
Vu la météo incertaine et venteuse, au lieu des tablées prévues en terrasse au ras du port, une belle table est dressée à l'intérieur.
Au menu, nouvelle surprise, nous ne dégusterons pas les "patagos", spécialité de l'île !
Coquillage appelé aussi Vénus, au goût subtil et iodé, la patagos se pêche sur les fonds sableux à l'aide de petites dragues. Très convoitée, elle a bien failli disparaître... de nos jours, sa pêche est limitée pour préserver la ressource.
Au menu du jour, les patagos étant interdites de pêche pour cause de maladie, le chef nous a concoctés du poisson (de "l'alouette" vous connaissez ?) cuit au four avec ses tomates confites, sauce et riz à l'encre de seiche, le tout arrosé de vin blanc Chardonnay ou de vin rouge Cabernet, dessert au choix et café offert !
Edifiée au XIe siècle, la chapelle de la Meule, dédiée à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, est l'un des plus anciens témoignages religieux encore présents sur l'île. La crainte de la fin du monde lors du passage à l'an 1000 fit promettre à seigneurs et chefs de guerre de réaliser la construction d'églises et de chapelles pour garantir le salut de leur âme. L'an 1000 arriva, et rien ne se passa...
L'Eglise s'empressa néanmoins de rappeler aux généreux votifs l'obligation de remplir leurs promesses ! C'est ainsi que deux frères, Herbert et Béranger, originaires de Brem-sur-mer, avec l'aide des moines de l'abbaye de Saint-Martin-de-Marmoutier, commencèrent la réfection de la vieille église mérovingienne de Saint-Sauveur, puis édifièrent trois petits sanctuaires dans l'île dont la chapelle de la Meule.Protectrice des marins, c'est elle que l'on invoque dans les tempêtes, mais c'est vers elle aussi que l'on verse des larmes de reconnaissance lorsque, enfin, le navire rentre au port...
C'est par où ? |
La balade se poursuit le long de la côte rocheuse où pointes et criques se succèdent jusqu'à atteindre la pointe de la Tranche où l'éperon barré montre la présence d'un site préhistorique probablement de protection et de défense.
Plage des Fontaines |
Jolis galets des Fontaines |
A la pointe de la Tranche, Jean joue les acrobates ! |
Le chemin, bordé de chèvrefeuille, fougères, bruyères, "pompons", se poursuit vers la charmante plage des Soux...
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Plage des Soux |
Port et plage des Vieilles |
Bravo ! |
Le voici, le voilà, le phare des Corbeaux qui marque la pointe sud-est de l'île.
Son nom remonte au 1er siècle avant J.-C., alors que la population locale vénérait deux corbeaux qui "rendaient la justice" au moyen de gâteaux qu'on leur proposait et qu'ils devaient choisir...
(source : Maurice Esseul)
Ce phare, mis en service en 1868, fut détruit par les Allemands à l'issue de la seconde guerre mondiale. Un nouveau phare, correspondant au phare actuel, fut construit dans les années 50 selon une architecture Art Déco. Haut de 19,20 m, son feu, à éclats rouges tournants de 15 secondes, a une portée d'environ 34 km (18,5 miles). Aujourd'hui, il est automatisé et télécontrôlé depuis le Grand Phare de l'île et ne se visite pas.
Le phare des Corbeaux |
La pointe & la plage des Corbeaux |
Les cabanes des Corbeaux |
Ouf ! |
Dans une ambiance zen, nous écoutons les paroles apaisantes de notre "coach" en pratiquant avec concentration les exercices. Jean est d'ailleurs si concentré qu'il faillit finir sa lévitation dans l'escalier... (pas de mal, rire général !)
De quoi nous détendre avant de savourer notre délicieux dîner islais !
Lundi 13 juin
Balade du jour : Port-Joinville > Saint-Sauveur > côte nord-ouest
Ce matin, ciel gris. Et que dit la boulangère du port ? "Ça peut s'arranger..."
Alors, allons-y !
Aujourd'hui, nous partons à la découverte de Saint-Sauveur.
Le bourg fut la capitale de l'île jusqu'au XVIIIe siècle. A ce titre, il était le siège de la paroisse et le lieu de résidence du gouverneur et du procureur fiscal sous l'Ancien Régime.
La balade à travers les chemins nous mène en peu de temps à l'église Saint-Sauveur qui nous sauve de la pluie !
Restaurée extérieurement et intérieurement, elle éclate de blancheur...
L'église Saint-Sauveur, paroisse de Saint-Amand |
Malmenée par les intempéries et l'humidité, une restauration profonde s'imposait. En janvier 2013, après la dépose et le diagnostic de la couverture et de la charpente, de gros travaux de maçonnerie sont réalisés, à l'extérieur comme à l'intérieur afin de restaurer l'état sanitaire du bâtiment. Les voûtes et les arcs de briques et de pierre sont consolidés, la réfection complète des enduits met désormais l'ensemble de l'édifice à l'abri de l'humidité et de la salinité de l'air ambiant.
Grâce à cette restauration, on découvrit des peintures murales au niveau de la voûte de l'abside sud, en assez bon état de conservation. Par le nombre et la qualité des décors, il s'agit d'une découverte essentielle qui a fait l'objet d'une déclaration à la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire. Une étude approfondie est nécessaire pour un diagnostic, une datation et un programme de protection et de conservation.
Un détail d'une des peintures murales mises au jour |
Pure atmosphère... |
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La coupole sous la nef de la tour-clocher |
Et dehors, quel temps fait-il ?
Aïe, le pique-nique à la plage, ce n'est encore pas pour aujourd'hui ! Nous décidons de regagner la Touline à pied pour déjeuner.
Nous ne verrons pas, hélas, les belles plages sablonneuses de la côte nord-ouest : la plage des Sapins, la plage du Marais Salé, la plage de la Petite Conche, la plage des Ovaires, la plage de la Grande Conche... Ce sera pour une autre fois !
L'après-midi c'est quartier libre : balade au port, emplettes, bagages, ménage, c'est ce soir que nous rendons la clé !
Allez les hommes, au boulot ! |
Dernier verre, dernier bateau à 18h30 avec la Compagnie Vendéenne et retour sur le continent !
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Adieu l'île d'Yeu ! |
Pour aller plus loin dans la connaissance de l'île, car il existe encore plein de choses à découvrir, un site complet et bien documenté mérite votre attention, de quoi donner envie d'y revenir :
http://www.famille-bretet.net/ILEDYEU-histoire-patrimoine.htm
Bel été à tous
Bel été à tous
et rendez-vous dimanche 18 septembre !